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Basket: Doumbouya, Hayes, Maledon, Cazalon: la ligue des talents

Dernier arrêt avant la NBA? Comme Frank Ntilikina en 2017 ou Elie Okobo en juin, plusieurs jeunes espoirs du Championnat de France rêvent de traverser l'Océan Atlantique. Du Limougeaud Sekou Doumbouya au Choletais Killian Hayes, revue d'effectif des "rookies" les plus prometteurs.

. Sekou Doumbouya (Limoges)

A 16 ans en 2016, il remportait le Championnat d'Europe U18 en étant le meilleur scoreur des Bleuets (17,8 pts) devant... Frank Ntilikina, devenu depuis le meneur des New York Knicks. C'est dire l'immense potentiel de Sekou Doumbouya (17 ans), promis au premier tour de la draft 2019.

Avant les États-unis, le Franco-Guinéen doit s'aguerrir avec Limoges en Elite, qu'il découvrira après deux saisons à Poitiers en ProB. Au PB86, il a notamment réussi une pointe à 26 pts et s'est imposé comme titulaire.

"Il peut jouer sur plusieurs postes et est très présent en attaque, le décrit son futur entraîneur Kyle Milling, cité par le site du CSP. Je compte sur lui pour être un joueur d'impact. Il a d'énormes qualités physiques: la course, la contre-attaque et la vitesse."

. Killian Hayes (Cholet)

Après avoir survolé le Championnat Espoirs, dont il a été élu MVP en mai, Killian Hayes (né en 2001) va connaître sa première saison à temps plein en Elite avec Cholet, après avoir signé en juillet un contrat pro à seulement 16 ans.

Fils de l'Américain DeRon Hayes, ancien shooteur réputé de ProA dans les années 2000, ce meneur-arrière a aussi collectionné les médailles avec la France: champion d'Europe U16 en 2017, il a ajouté de l'argent aux Mondiaux U17 cet été, où il a terminé dans le meilleur 5 de la compétition (16,1 pts). Sa performance sur son dernier match en Elite (12 pts face au Mans), pour sa première titularisation, laisse rêveur dans les Mauges, d'où plusieurs talents ont éclos ces dernières années avant d'aller en NBA (Rudy Gobert, Kevin Séraphin, Rodrigue Beaubois, Nando de Colo...).

Né en 2001, Hayes doit cependant attendre 2020 pour devenir éligible pour la draft. "Mon but en NBA, c'est d'être un joueur majeur, un All-Star!", clame à l'AFP le jeune joueur, qui s'inspire de deux autres gauchers comme lui, Manu Ginobili et James Harden.

. Théo Maledon (Villeurbanne)

Il est meneur, a fait ses classes dans l'agglomération rouennaise puis au Centre fédéral... Théo Maledon (17 ans) a prolongé la comparaison avec Tony Parker en rejoignant l'Asvel, dont TP est le président, en 2017.

Champion d'Europe U16 en 2017, vice-champion du monde U17 cet été (11,1 pts, 4,1 pds), il doit plus jouer en Elite cette saison après avoir signé son contrat pro en août.

Il fait déjà preuve d'une grande maturité, dit de lui le manager rhodanien Yohann Sangaré. A lui maintenant d'élever encore son niveau de jeu et de saisir les opportunités qui se présenteront à lui pendant la saison." Comme pour Hayes, il ne sera éligible pour la draft qu'en 2020.

. Malcolm Cazalon (Bourg-en-Bresse)

Avec Hayes et Maledon, il est le troisième mousquetaire des campagnes victorieuses des Bleuets: Malcolm Cazalon (17 ans) est le shooteur de la bande, il a d'ailleurs fini meilleur scoreur français lors du Mondial U17 (16,4 pts).

Comme Hayes, il est le fils d'un basketteur bien connu du Championnat (Laurent Cazalon). Malcolm Cazalon a fait le choix cet été de quitter Villeurbanne (12,5 pts en Espoirs la saison passée) pour s'engager comme pro à Bourg-en-Bresse, où il espère gagner des minutes en Elite.

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