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"Nous n'en sommes qu'au stade d'une demande d'information de la part de la commission des jeux de hasard", a réagi Denis Van Damme, le responsable marketing et communication de la fédération belge de hockey (ARBH). "Contrairement à ce qui a été dit, il ne s'agit pas d'une enquête de police. Nous avons simplement répondu à la demande de ladite commission qui voulait une copie des feuilles de match des Red Lions en Inde. Ce que nous avons fait", a-t-il ajouté, précisant que si cette commission devait déboucher sur une enquête judiciaire commanditée par le parquet "l'ARBH collaborerait naturellement avec les instances compétentes et se réserverait le droit d'agir ou réagir de manière adéquate".
Selon le responsable, chaque joueur présent en Inde était bien au courant qu'il ne pouvait parier sur l'un de ses matchs ou même d'une autre équipe engagée dans le tournoi. "Nous les avons contactés et demandé s'ils étaient impliqués dans des paris en ligne et aucun n'a répondu par la positive" poursuit-il. "Maintenant la question se pose si l'interdiction s'étend également à un membre de l'équipe non sélectionné pour le tournoi ou même d'un membre du staff non repris sur la feuille de match. Nous resterons attentifs à l'évolution de cette demande d'information. Nous voulons être le plus transparent possible et notre position est claire et net: seul notre sport et son image comptent", a conclu Van Damme.
Pour rappel, la loi belge sur les jeux de hasard interdit de parier sur une rencontre d'une compétition sur laquelle le parieur pourrait avoir un impact direct. Un joueur ou un coach est ainsi formellement mis en cause s'il mise de l'argent sur une rencontre que le joueur va lui-même disputer ou sur celle d'une autre équipe engagée dans la compétition. Les peines encourues vont de la simple amende à trois ans de prison.