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Vers un fair-play financier à la française? La LFP y réfléchit

La Ligue de football professionnel (LFP) réfléchit à la création d'un dispositif "préventif" pour limiter l'endettement ou la masse salariale des clubs français, à la manière du fair-play financier de l'UEFA, a-t-elle annoncé mercredi.

Avec un chiffre d'affaires et des plus-values record en matière de transferts, les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 sont "au sommet d'une vague (mais) il faut préparer un futur qui pourrait être plus compliqué", a lancé Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG.

Or, "dans le système de contrôle de l'UEFA, il y a de très bonnes choses", notamment "l'utilisation de ratios préventifs" a dit le gendarme financier du foot français, lors d'une conférence de presse au siège de la Ligue.

Mis en place au début des années 2010, le fair-play financier interdit aux clubs engagés en compétitions européennes de dépenser plus qu'ils ne gagnent par leurs propres moyens, dans la limite de 30 millions d'euros de déficit sur trois saisons.

Il faut peut-être aussi créer en France "un système plus contraignant pour les clubs", afin d'avoir "plus de discipline et de cohérence" et "définir des règles du jeu claires pour (...) des nouveaux investisseurs qui arriveront demain dans le football français", a développé M. Mickeler.

Deux pistes sont à l'étude: un ratio "masse salariale totale d'un club par rapport aux revenus générés par ce club, hors transfert", ou un ratio "dettes sur fonds propres".

"Ceci va donner lieu à un groupe de travail piloté par la DNCG, avec les clubs, pour réfléchir à la définition et l'évolution de ses ratios", a précisé Didier Quillot, directeur général de la LFP.

Les conclusions sont attendues dans la seconde moitié de 2019, "pour une mise en application pour la saison 2020/2021", a-t-il affirmé.

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