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Formule 1: le Grand Prix de France placé sous haute sécurité

Plus de 400 gendarmes mobilisés, des écoles fermées le vendredi, les vélos bannis...: la préfecture du Var a détaillé mercredi les importants moyens déployés pour assurer la sécurité du Grand Prix de France de Formule 1 au Castellet.

La 60e édition de la course automobile doit se tenir de vendredi à dimanche. Il s'agit de la deuxième édition depuis le retour l'an dernier du Grand Prix de France, qui avait attiré après 27 ans d'interruption plus de 160.000 visiteurs, mais avait été marqué par des embouteillages notamment autour des parkings.

Au total, la préfecture mobilise spécifiquement plus de 400 gendarmes, dont 110 gendarmes mobiles et 120 réservistes, des équipes cynophiles, spécialistes de la détection de drogue, d'explosifs et d'armes ou encore des spécialistes de la lutte anti-drone. Le tout chapeauté par un centre opérationnel de commandement dédié.

En amont du Grand Prix, "tous les salariés ou bénévoles du circuit ont fait l'objet d'une enquête administrative", a précisé la préfecture dans un communiqué. S'ajoutent aux gendarmes 30 CRS et des policiers qui veilleront notamment à la sécurité des résidences des pilotes et des écuries. Côté secours, il y aura 70 sapeurs-pompiers par jour, à une saison où le risque de feux de forêt est élevé, ainsi qu'un hélicoptère du Samu.

Alors que les organisateurs ont annoncé dépenser un million d'euros pour éviter les embouteillages de 2018, policiers et gendarmes seront présent sur les routes pour "garantir la plus grande fluidité de circulation". La circulation des poids-lourds sera interdite sur certaines zones, ainsi que celle des vélos dès jeudi.

La préfecture a également décidé de la fermeture exceptionnelle de treize écoles et deux collèges, vendredi, dans les communes voisines du Grand Prix.

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