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Le retour au bercail de Vincent Kompany suscitait beaucoup d'interrogations. Après cinq matchs de championnat, le bilan est catastrophique avec 2 points sur 15. Les débuts d'entraîneur sont laborieux, plus que le retour du joueur.
Un homme observe cela de près. Et pas n'importe qui. Vincent Kompany évolue sous le regard de son papa, qui n'a raté qu'un seul match des Bruxellois depuis le début de cette nouvelle aventure. Les critiques à l'encontre de son fils le touche profondément. "Bien sûr que je suis émotif, surtout quand c'est décevant, ça me touche beaucoup", explique-t-il dans le Nieuwsblad.
Pour autant, la confiance n'est pas partie. Pour lui, Anderlecht construit quelque chose de grand, inspiré du modèle de l'Ajax Amsterdam. "Il a fallu du temps à l'Ajax aussi pour arriver là où ils en sont maintenant. Et regardez, l'année dernière ils sont arrivés en demi-finale de la Ligue des Champions", explique Pierre Kompany. "Avec une équipe jeune et quelques joueurs plus expérimentés. L'objectif premier est d'éduquer, de faire grandir ces jeunes joueurs dans le monde du foot professionnel, ensuite si comme à l'Ajax vous avez l'opportunité de vendre pour ensuite ré-investir dans la formation c'est plutôt une bonne chose", a-t-il poursuivi.
Anderlecht se retrouve aujourd'hui privé du défenseur, sorti blessé vendredi contre Genk. "Je n'ai aucune nouvelle de sa blessure", déclare d'entrée Pierre Kompany. "Il faut lui laisser le temps de revenir de blessure. Tout comme il faut laisser le temps à Anderlecht. Je vous rappelle que la saison dernière, Anderlecht a commencé avec un 12 sur 12 et s'est ensuite effondré", a-t-il ensuite ajouté.
Le paternel de Kompany est toujours présent pour le soutenir. Reste à rassurer les supporters, qui espèrent obtenir de précieux points dès dimanche face au Standard.
