Partager:
Hatem Ben Arfa et le Paris Saint-Germain, l'histoire n'est pas encore terminée et ce, malgré la fin de contrat du Français en juin 2018.
Le joueur de 32 ans reproche à son ancien club de l'avoir mis à l'écart pour des raisons extra-sportives entre avril 2017, date de son dernier match avec le PSG, et la fin de son contrat. L'international français (15 sélections) réclame entre 7 et 8 millions d'euros d'indemnités pour le préjudice subi, une somme qui correspond à des primes d'éthique et de matches non versées. Ce que refusent les champions de France en titre.
Salaire, primes et variables
Les deux parties se sont donc retrouvées mercredi au conseil des prud'hommes. Ce qui a donné l'occasion au dévoilement du contrat de Ben Arfa lors de cette audience. On a donc appris qu'il touchait un salaire mensuel brut de 500.000 euros, divisé en deux parties: une rémunération forfaitaire de 425.000 € et une prime d'éthique de 75.000. Cette prime d'éthique, c'est le fait de ne pas dire du mal de son club dans les médias ou de bien se comporter en dehors des terrains, par exemple.
L'attaquant de 32 ans pouvait en outre empocher près de 2,12 millions d'euros chaque semestre s'il jouait au moins 60% des matches de son club. Mais il ne l'a touchée qu'une fois sur quatre. C'est pourquoi il réclame les 6,36 M€ restants en dommages et intérêts. Cet accord prévoyait une prime collective qu'il n'a donc pas touché non plus et qui pouvait atteindre les 416.0000 euros.
