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Des manifestants ont brûlé le maillot de James mardi soir et d'autres ont partagé sur internet des photomontages de l'Américain se prosternant devant le président chinois Xi Jinping.
Lundi, le basketteur superstar avait estimé que le directeur général de la franchise texane, Daryl Morey, "n'en savait pas assez" et "était mal informé" lorsqu'il a publié sur Twitter un message de soutien aux manifestants hongkongais début octobre.
Le tweet, rapidement supprimé, avait provoqué l'indignation en Chine, où les Houston Rockets sont très populaires grâce à leur association avec la star chinoise du basket-ball Yao Ming.
"Oui, nous avons la liberté de parole, mais cela peut aussi engendrer des choses très négatives", avait réagi LeBron James.
Le gouvernement et de nombreux internautes chinois avaient exprimé leur mécontentement après le tweet de Daryl Morey, perçu comme un défi à l'intégrité territoriale du pays.
Mais Adam Silver, le grand patron de la NBA, avait refusé de s'excuser pour le tweet controversé, ajoutant que la Ligue continuerait à soutenir "la liberté d'expression".