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Brest Atlantiques: Le vainqueur Ultim attendu au petit matin mercredi

Largement en tête de course, le bateau barré par Franck Cammas et Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild) devrait être le premier à couper la ligne, mercredi au lever du jour, de la Brest Atlantiques, course en double inédite pour maxi-trimarans 'volants' (les Ultim).

"Ca va mollir vers la fin de la course, mais on projette une arrivée au lever du jour mercredi, avec une entrée dans la rade de Brest en milieu de matinée", a indiqué à l'AFP le directeur de course, Jacques Caraes.

Le Maxi Edmond de Rothschild fait route directe vers son point d'arrivée, en naviguant très vite et en n'ayant pas marqué d'arrêt samedi et dimanche, selon le directeur de course.

"Le Maxi Edmond de Rothschild a une route plus courte, il n'est pas obligé de faire le tour de l'anticyclone des Açores. Les deux bateaux qui sont derrière lui, Macif et Actual, eux, n'ont pas d'autres possibilités que de contourner cet anticyclone", a-t-il souligné.

Selon les dernières estimations, il y a plus de 24 heures qui séparent le duo Cammas/Caudrelier de ses deux poursuivants, l'un skippé par François Gabart et Gwnénolé Gahinet, et l'autre par Yves Le Blévec et Alex Pella (Actual Leader).

"C'est très serré entre Macif et Actual, ils sont attendus dans l'après-midi de vendredi, voire dans la soirée. Il y a moins de 2, 3 heures d'écart entre eux deux", a-t-il précisé.

Si Cammas et Caudrelier passent mercredi matin la ligne d'arrivée, ils auront mis 30 jours pour boucler la Brest Atlantiques.

Cette course en double a été créée pour et par la classe élitiste des Ultim, une catégorie de bateaux hors-normes, des maxi-trimarans de 32 m de long capables de voler grâce à leur foils (appendices latéraux qui élèvent le bateau au dessus de l'eau).

La flotte de quatre bateaux a pris le départ le 5 novembre pour une boucle longue de 14.000 milles nautiques (environ 26.000 km) via Rio et Le Cap.

Le voilier skippé par Thomas Coville et Jean-Luc Nélias (Sodebo Ultim 3), mis à l'eau en mars dernier, a été endommagé (avarie safran, perte de l'arrière du flotteur tribord), ce qui a contraint les marins à l'abandon le 22 novembre. Ils remontent actuellement l'Atlantique et devraient arriver à Lorient autour du 12 décembre.

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