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Encore une affaire liée aux réseaux sociaux. Troy Deeney, qui évolue à Watford, est victime d'un véritable torrent de haine virtuelle depuis son annonce de ne pas retourner à l'entraînement actuellement. Le joueur est inquiet concernant le coronavirus, désirant ne pas l'attraper pour éviter de contaminer son fils.
Une décision déjà saluée par de nombreux joueurs de Premier League. Mais certains internautes, eux, ont profité de l'occasion pour lyncher le joueur, qui l'a révélé à CNN Sport. "J’ai vu des commentaires concernant mon fils, des gens disant : ‘J’espère que ton fils attrapera le coronavirus’", explique-t-il, très ému. "Si vous répondez à cela, les gens disent : Ah, nous l’avons eu et ils continuent de le faire. À une époque où tout tourne autour de la santé mentale et où tout le monde dit : ’Parlez, parlez, s’il vous plaît, parlez’, Danny Rose a parlé et je me suis exprimé et nous sommes absolument lynchés pour cela", regrette le joueur de Watford.
Il a ensuite affirmé que sa compagne avait elle aussi été attaquée sur les réseaux sociaux. Le coéquipier de Christian Kabasele a par contre reçu de nombreux messages de soutien de la part de joueurs et autres personnalités du football. "Je ne savais même pas qu’ils avaient mon numéro pour commencer. De la part de joueurs de grands clubs et cela me montre que je dois faire quelque chose de bien parce que je suis juste un petit vieux Troy de Watford et tout le monde semble écouter ce que je dis", se réjouit Deeney.
L'équipier de Christian Kabasele s'est entretenu avec Jonathan Van-Tam, éminent épidémiologiste anglais, et devrait faire son retour à l'entraînement la semaine prochaine.
Mercredi, les vingt clubs du championnat de première division anglaise ont voté "à l'unanimité" en faveur d'une reprise des entraînements avec contact, marquant une étape importante vers un retour de la compétition. La semaine dernière, Watford a confirmé que trois membres du club ont été testés positifs au Covid-19, un joueur et deux des personnes de l'encadrement.
