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Le coup de pression des organisateurs du GP de Hongrie: les contrevenants risquent la prison

Les déplacements des ressortissants britanniques, des personnes originaires de pays extérieurs à l'Union européenne (UE) et à l'Espace économique européen (EEE) présentes à Budapest la semaine prochaine pour le Grand Prix d'Hongrie de F1 ont été limités par les autorités, a-t-on appris samedi.

"Les participants de nationalité britannique ou d'autres pays non membres de l'UE ou de l'EEE ne doivent quitter le circuit ou leur logement pour aucune raison que ce soit, sauf pour se déplacer entre les deux lieux et pour rejoindre ou quitter la Hongrie", est-il précisé dans une note du délégué Covid-19 de la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

Ceux-ci ne pourront pas "utiliser les transports publics et les taxis" et ne devront prendre leurs repas que dans l'enceinte du circuit ou de leur hébergement. "Le non-respect de ces restrictions sera sanctionné par les autorités hongroises et pourra entraîner une peine d'emprisonnement et/ou des amendes pouvant aller jusqu'à environ 15.000 euros", est-il ajouté. Une grande partie du paddock de F1 est originaire de Grande-Bretagne, où sont basées sept des dix écuries.

Recommandation est aussi faite à tous les participants membres de l'UE ou de l'EEE de se plier aux même contraintes "afin de montrer clairement la volonté de toutes les parties prenantes et des participants de respecter les mesures que le gouvernement hongrois a établies pour le déroulement de l'événement et d'éviter toute confusion au sein de la population locale".

La saison de F1 a débuté avec plus de trois mois de retard le 5 juillet sur le Red Bull Ring de Spielberg, en Autriche, pour deux GP consécutifs en huit jours, suivis de celui de Hongrie le 19 juillet. Pour limiter les risques de contamination en pleine pandémie de coronavirus, le paddock est conçu comme une bulle isolée au maximum du monde extérieur.

Les participants sont eux-mêmes divisés en sous-groupes censés rester hermétiques. Chacun est testé tous les cinq jours, prié de porter des masques et de respecter une distanciation physique de deux mètres.

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