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L1: la commission de discipline se penche sur le cas Di Maria

L'attaquant parisien Angel Di Maria, accusé de crachat en direction du Marseillais Alvaro Gonzalez, passe mercredi devant la commission de discipline de la Ligue (LFP), nouveau prolongement du houleux "clasico" PSG-OM pollué par cinq exclusions ainsi que des accusations de racisme.

L'Argentin, qui n'a pas été sanctionné au cours de la rencontre de Ligue 1 remportée par l'OM (1-0) le 13 septembre, a été rattrapé par les images de télévision qui ont convaincu l'instance de le convoquer.

Le diffuseur Téléfoot a capté le moment où le joueur a craché vers le défenseur espagnol, sans toutefois l'atteindre, ainsi que la vive réaction de ce dernier.

Le règlement disciplinaire de la Fédération (FFF), qui sert de référence à la LFP, prévoit jusqu'à six matches de suspension pour une "expectoration volontaire susceptible d'atteindre une personne ou en direction de celle-ci".

"Le fait d'atteindre" la personne ciblée, et "davantage lorsque le crachat l'atteint au visage", peuvent aggraver la sanction - deux situations qui ne semblent pas s'appliquer pour Di Maria.

Mais les textes n'ont pas anticipé la situation sanitaire liée au nouveau coronavirus, qui peut se transmettre par postillons. "En période de Covid-19, cracher c'est très grave", avait réagi le milieu marseillais Valentin Rongier.

- Polémique -

Côté PSG, l'entraîneur Thomas Tuchel ne s'attend pas voir son joueur, l'un des meilleurs du début de saison, être suspendu.

"Je suis très surpris qu'Angel doive parler avec la commission, et surtout aussi tard. Je ne peux pas attendre une suspension d'Angel", a indiqué le technicien mercredi dernier, au moment de l'annonce de la commission de discipline de sa convocation. L'étonnement de l'Allemand est aussi dû au fait que l'arbitre, aidé par l'assistance vidéo, n'a pas relevé le crachat durant le match.

Le geste de Di Maria "a fait l'objet d'une recherche par l'assistance vidéo à cette minute-là, et elle n'a pas trouvé d'images qui étayaient ce fait-là", a indiqué à l'AFP Pascal Garibian, directeur technique de l'arbitrage (DTA), au lendemain du "clasico".

Cette rencontre, jouée dans une atmosphère délétère au Parc des princes et achevée par un début de bagarre et cinq exclusions, a déjà débouché sur une première salve de sanctions, le 16 septembre. La commission de discipline a également ouvert une instruction après que le Brésilien Neymar a assuré avoir été victime d'injures à caractère raciste.

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