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Retrait de Naomi Osaka de Roland-Garros: "Elle est incroyable, je l'applaudis pour son courage", réagit Lewis Hamilton

Lewis Hamilton a salué jeudi le "courage" de Naomi Osaka, qui s'est retirée de Roland-Garros après avoir refusé de participer aux conférences de presse pour se préserver mentalement, "car il demande à ceux qui ont le pouvoir à se remettre en question".

"Je pense qu'elle est incroyable et je l'applaudis pour son courage car il demande à ceux qui ont le pouvoir (les tournois de tennis du Grand Chelem, ndlr) de se remettre en question et de repenser à comment ils ont réagi, parce qu'imposer une amende à quelqu'un qui évoque sa santé mentale n'est pas correct", a estimé le pilote de Formule 1 lors d'une conférence de presse avant le Grand Prix d'Azerbaïdjan, à Bakou, de vendredi à dimanche.

"Je pense qu'ils auraient pu mieux gérer ça et j'espère qu'ils feront une grande introspection pour trouver un moyen de mieux faire dans le futur", a poursuivi le septuple champion du monde. "En tant qu'athlètes, nous nous poussons jusqu'à la limite mais nous sommes des êtres humains", a-t-il insisté.

Naomi Osaka a annoncé mercredi dernier sur Twitter qu'elle ne participerait pas aux conférences de presse à Roland-Garros pour préserver sa santé mentale.

Dimanche, après sa victoire au premier tour, elle ne s'est effectivement pas présentée devant les médias et a été sanctionnée d'une amende de 15.000 dollars (12.300 euros).

Les organisateurs des quatre tournois du Grand Chelem (Open d'Australie, Roland-Garros, Wimbledon et US Open) ont menacé de l'exclure du Majeur parisien, voire des trois autres, si elle persistait.

Lundi soir, elle a annoncé sur les réseaux sociaux se retirer du tournoi où elle aurait dû jouer mercredi son deuxième tour.

"Je pense que la meilleure chose pour le tournoi, les autres joueuses et mon bien être est que je me retire pour que chacun puisse se reconcentrer sur le tennis", a-t-elle tweeté.

Dans son message, elle expliquait avoir "traversé de longues périodes de dépression depuis l'US Open 2018", le premier de ses quatre titres du Grand Chelem.

"Quand j'étais jeune, j'ai moi-même été jeté dans la fosse aux lions sans aucun conseil ou soutien, s'est souvenu Hamilton, âgé de 36 ans. J'ai remarqué que c'est la même chose pour les jeunes qui arrivent aujourd'hui et je ne crois pas que ça soit le meilleur pour eux."

"Je pense qu'il faut plus les soutenir et qu'ils ne devraient pas faire l'objet de pressions", comme dans le cas d'Osaka, a conclu le Britannique.

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