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MotoGP - Oliveira s'impose en Catalogne devant Zarco, Quartararo 6e après sa double pénalité

(Belga) Le Portugais Miguel Oliveira (KTM) a remporté en Catalogne son premier Grand Prix de l'année devant le Français Johann Zarco (Ducati-Pramac), qui grappille des points au championnat derrière le leader Fabio Quartararo (Yamaha), 6e dimanche après deux pénalités de 3 secondes chacune.

L'Australien Jack Miller (Ducati) a pris la 3e place de cette 7e manche, profitant de deux pénalités de trois secondes infligées au Français Quartararo pour avoir coupé un virage irrégulièrement et fini la course "sans sa combinaison en cuir correctement attachée et sans le plastron requis", a indiqué le MotoGP. Deuxième au championnat, Zarco (101 pts) n'a plus que 14 points de retard sur Quartararo (115) dans ce duel franco-français inédit. A la 3e place mondiale, Miller (90) double son coéquipier chez Ducati, l'Italien Francesco Bagnaia (88), seulement 7e dimanche. Vainqueur de son 3e GP en catégorie reine après deux l'an dernier et désormais 7e mondial, Oliveira confirme, après sa 2e place en Italie, que KTM monte en puissance grâce à des améliorations apportées la semaine dernière, notamment un nouveau cadre.  Parti en pole mais doublé plusieurs fois, Quartararo était revenu 2e à la lutte pour la victoire dans les derniers tours quand il a eu un problème, se débarrassant visiblement de sa protection pectorale, selon les images de télévision.  Le leader du championnat, 22 ans, a dangereusement fini la course torse nu, la combinaison ouverte. Déstabilisé et en perte de vitesse, il a été doublé par Zarco et a dû couper un virage, provoquant une première pénalité.  "Je ne sais pas ce qui s'est passé, ma combinaison s'est ouverte, j'ai essayé de la remettre mais je n'ai pas réussi. Je peux être heureux de finir 4e", a réagi Quartararo avant d'être rétrogradé à la 6e place. Quartararo considérait lui que la première pénalité n'était "pas claire" et suffisait: "au niveau de la sécurité, il n'y a pas besoin d'en parler davantage, la course est finie, tout le monde va bien". La direction de course en a jugé autrement et lui a infligé une nouvelle pénalité.  "Je pense que ce n'était pas dangereux pour nous, mais c'était dangereux pour lui, (...) donc un drapeau noir pour sa sécurité aurait pu se justifier", a rebondi Zarco en conférence de presse. (Belga)

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