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F1: Verstappen détrône Hamilton en pole du Grand Prix de France

Lewis Hamilton n'est plus le roi de France: Max Verstappen (Red Bull) a privé le Britannique de la pole position du Grand Prix de France de Formule 1, sur le circuit Paul-Ricard du Castellet, samedi.

"Jusque-là, c'est un très bon week-end sur une piste qui ne nous a pas été favorable par le passé", se félicite le Néerlandais.

Le leader du championnat (avec quatre longueurs d'avance sur Hamilton) entend "enfoncer le clou (en course dimanche) et essayer de prendre les 25 points perdus à Bakou", lors de la manche précédente, qui l'a vu abandonner alors qu'il menait.

Depuis le retour de l'épreuve au calendrier en 2018 et 2019, le septuple champion du monde britannique, lui, était en pole... et vainqueur.

Cette fois, il est "mal à l'aise" dans sa monoplace mais est tout de même parvenu à se classer deuxième des qualifications grâce à des "changements de réglages en dernière minute" et une séance "très propre".

C'était assez pour surclasser son équipier chez Mercedes, le Finlandais Valtteri Bottas, et la seconde Red Bull du Mexicain Sergio Pérez, qui se partageront la deuxième ligne dimanche à 15h00.

Pas suffisant, par contre, pour battre Verstappen. Malgré tout, Hamilton "apprécie la bagarre et va continuer d'attaquer et de tout donner".

"Red Bull (qui a 26 points de plus que Mercedes chez les constructeurs, ndlr) était un ou deux dixièmes plus rapide sur les longs relais en essais libres mais notre voiture a bien progressé depuis", assure-t-il.

"Partir deuxième nous donne une chance de répliquer au moins au premier virage. Et la stratégie peut être intéressante", avec les Mercedes intercalées entre les Red Bull.

- "Un peu de pluie" ? -

Le Britannique, passé maître dans ces conditions, ne cracherait pas non plus sur "un peu de pluie" pendant le GP, alors que des orages sont annoncés sur une grande partie du pays.

Plus encore que Verstappen, accidenté en Azerbaïdjan après une défaillance de l'un de ses pneus, Hamilton a besoin d'un bon résultat cette semaine.

Les deux dernières manches ont en effet été désastreuses pour lui. En mal de performance à Monaco, il ne s'est classé que 7e. Puis, il a dû se contenter de la 15e place à Bakou à cause d'un freinage raté.

Derrière les deux "top teams", la bagarre du milieu de tableau réunit les protagonistes habituels, mais dans un ordre différent.

La troisième ligne de la 7e manche de la saison revient à l'Espagnol Carlos Sainz Jr (Ferrari) et au Français Pierre Gasly (AlphaTauri).

Suivent le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), le Britannique Lando Norris (McLaren), l'Espagnol Fernando Alonso (Alpine) et l'Australien Daniel Ricciardo (McLaren).

Le second Français Esteban Ocon (Alpine), lui, sera 11e sur la grille de départ, devant 15.000 spectateurs répartis depuis vendredi en trois tribunes de 5.000 personnes (ce qui fait de ce GP l'événement le plus important organisé dans l'Hexagone depuis le début de la pandémie de Covid-19).

C'est aussi un cap pour la F1. Jusque-là cette saison, la catégorie reine du sport automobile avait accueilli au mieux 7.500 spectateurs par jour à Monaco fin mai, mais elle espère un retour à pleine capacité lors des prochaines manches en Autriche ou encore en Grande-Bretagne.

Enfin, pour l'Allemand de Haas Mick Schumacher (15e sur la grille sous réserve de pénalité) et pour le Japonais d'AlphaTauri Yuki Tsunoda (dernier), il faudra se faire pardonner en course les crashs qui ont mis fin prématurément à leurs qualifications.

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