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Verstappen premier "sprinteur" de la F1, en pole position en Grande-Bretagne

L'actuel leader du championnat du monde Max Verstappen (Red Bull) a remporté la première course sprint qualificative de l'histoire de la Formule 1 et partira dimanche en pole position du Grand Prix de Grande-Bretagne, à Silverstone.

Parti 2e, Verstappen a dès le départ doublé Lewis Hamilton (Mercedes), son dauphin au championnat, avant de garder son avance lors des 17 tours de ce nouveau format testé par la F1. Les deux rivaux se retrouveront en première ligne dimanche pour le Grand Prix (16h00, heure française), évènement principal du week-end avec 52 tours.

Grâce à ce sprint de 100 km bouclé en 25 minutes, Verstappen a pris sa 4e pole position d'affilée et la 8e de sa carrière. Il gagne aussi trois points au championnat, contre deux pour Hamilton et un pour Valtteri Bottas (Mercedes), 3e.

Le pilote Red Bull, vainqueur de quatre des cinq dernières courses, compte désormais 33 points d'avance sur Hamilton avant la 10e manche sur 23 dimanche.

"On a pris un très bon départ (...) et après il fallait gérer les pneus jusqu'au bout", a expliqué Verstappen, qui avait des cloques sur ses gommes, comme Hamilton d'ailleurs. "On doit s'assurer de faire pareil demain."

S'il s'imposait au GP maison d'Hamilton, où l'Anglais s'est imposé sept fois (un record) dont six depuis 2014, le Néerlandais frapperait un gros coup. Un tournant, peut-être déjà décisif, vers son premier sacre mondial à 23 ans.

- Hamilton pas convaincu par le sprint -

Lors du tour d'honneur des trois premiers, dans une sorte de camion à impériale devant 105.000 spectateurs (86.000 étaient là vendredi et 140.000 sont attendus dimanche), Hamilton a remercié ses supporters: "Vous ne pouvez pas imaginer l'énergie que me donne cette foule".

Il s'est dit "désolé" de ne pas avoir su garder la tête, Red Bull étant selon lui "juste trop rapide".

Le compteur de pole positions du septuple champion du monde reste donc bloqué à 100, un record, depuis la dernière en mai en Espagne. Du côté des victoires en Grands Prix, Hamilton reste sur une série de cinq échecs d'affilée depuis sa victoire à Barcelone.

Sir Lewis avait pourtant pris le meilleur temps des qualifications "classiques", vendredi, mais il devait confirmer en s'imposant lors de cette course qualificative inédite.

Avec ce format, la F1 cherche à se renouveler en offrant un événement par jour sur tout le week-end (qualifications - sprint - Grand Prix). Beaucoup de connaisseurs, fans, patrons d'écuries ou les pilotes eux-mêmes, ne sont pas convaincus par ce format.

Hamilton avait lui-même annoncé "une procession", un train sans dépassements. Et certes, en tête, outre le dépassement initial, il ne s'est pas passé grand chose.

Est-il plus convaincu maintenant ? "La course...", répondait-il en conférence de presse, après un silence évocateur, "c'est très difficile de dépasser et malheureusement ces voitures ont besoin d'arrêts au stand et de stratégie pour les aider à se mettre en place, sinon il est très compliqué de s'approcher".

Visiblement pas encore convaincu, il a appelé les organisateurs à revoir leur copie s'ils veulent étendre le concept en 2022 avec un week-end "juste le samedi et le dimanche" dans une optique également "plus écologique".

- Alonso fait le spectacle -

Pour trouver du spectacle, il a fallu regarder derrière, notamment avec le vétéran Fernando Alonso (Alpine), 39 ans. Parti 11e, l'Espagnol a gagné six places dès les premiers virages. Avec ses pneus tendres il a néanmoins perdu du rythme et fini 7e.

Sur la grille, Charles Leclerc (Ferrari) accompagnera Bottas en 2e ligne, devant les McLaren de Lando Norris et Daniel Ricciardo.

Grand perdant du jour, Sergio Pérez est parti en tête-à-queue dans le 5e tour. Alors qu'il était 5e au départ samedi, le 2e pilote Red Bull partira tout derrière dimanche.

Esteban Ocon (Alpine) a lui gagné trois places grâce à un bon choix de pneus tendres et partira 10e. L'autre Français Pierre Gasly sera derrière lui à la 12e place.

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