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Après la défaite contre la France, la presse et les supporters mettent en doute la légitimité de Roberto Martinez

La défaite de jeudi soir a généré beaucoup de frustration chez les supporters. Depuis deux jours, nombreux sont les commentaires sur les réseaux sociaux qui remettent en cause la capacité de Martinez à gagner un trophée avec nos Diables.

À l'instar des supporters, la presse belge aussi se pose des questions. Pour Sudpresse, Martinez "reste l'homme de la situation...pas défaut", même si nos confrères reconnaissent qu'il est "loin d'être le seul coupable" des échecs répétés de notre sélection. 

Nos confrères de l'Avenir estiment, eux, que "la responsabilité de Roberto Martinez est engagée dans les différents échecs, depuis la demi-finale mondiale de 2018". Nos collègues de la presse régionale remettent aussi en question les propos que la Fédération a tenu lors de la présentation de Martinez. "Où est passée la flexibilité du technicien espagnol, tant vantée par les responsables fédéraux lors de sa prise de fonction?

Un des choix de Martinez que les supporters critiquent le plus est le manque de renouvellement des défenseurs. L'Espagnol accorde une confiance aveugle aux anciens Diables que sont Toby Alderweireld et Jan Verthongen (ainsi que Thomas Vermaelen, quand il est disponible). Une attitude critiquée par de nombreux supporters qui aimeraient que des jeunes puissent saisir leur chance mais nos confrères de l'Avenir défendent cette prise de position en rappelant que, d'une certaine manière, c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure confiture. "Vermaelen, le plus vieux de la bande, avait été le meilleur défenseur à l’Euro", rappellent ainsi nos confrères.

Côté néerlandophone, le journal Het Laatste Nieuws estime que "ça ne peut pas durer comme ça" et qu'il est temps que Martinez redonne "une nouvelle dynamique à l'équipe nationale".

Bien que les rumeurs envoyant le coach espagnol au FC Barcelone ont refait surface, elles ont été balayées par le principal intéressé. Martinez restera jusqu'au bout de son contrat qui vaut jusqu'à la Coupe du monde 2022, au Qatar. 

Demain face à l'Italie, la Belgique va s'offrir un deuxième match "revanche" par rapport à l'élimination en quart de finale de l'Euro 2020, remporté par les Italiens. L'enjeu est là mais aussi (et surtout) les Diables n'ont encore jamais perdu deux rencontres de suite depuis que Roberto Martinez a pris les rênes de l'équipe. 

Une défaite demain serait donc inédite et plongerait un peu plus le sélectionneur dans la tourmente.

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