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Top 14: le Stade français au triple galop

Le Stade français a retrouvé de l'allant: les Parisiens, portés par Sekou Macalou, ont enchaîné un troisième succès de rang en battant Lyon (23-18), samedi, pour le compte de la 8e journée du Top 14.

Après avoir dominé Clermont (22-14) puis Perpignan (23-22), les hommes de Gonzalo Quesada ont confirmé leur bonne forme du moment face au Lou avec une nouvelle victoire qui leur permet de grimper temporairement à la 8e place.

Ils sortent ainsi, pour la première fois de la saison, d'une zone rouge dans laquelle ils avaient plongé après trois revers de rang en début d'exercice.

Ce succès a tout de même été laborieux, signe que le Stade français n'est pas encore tout à fait guéri de tous ses maux.

Maladroits et imprécis (13 pénalités, 10 turnovers), voire carrément fébriles (carton jaune de Tolu Latu, 46e), les Parisiens ont en effet joué avec le feu après une première période globalement maîtrisée, où ils sont inscrits deux essais par Kylan Hamdaoui (30e) et Arthur Coville (39e).

Les Soldats roses ont pu s'appuyer sur un Macalou XXL, dans tous les bons coups avant de partir rejoindre les Bleus à Marcoussis dimanche et notamment auteur d'une offrande aussi incroyable que généreuse sur l'essai de Coville.

Mais ils ont levé le pied en seconde période et permis aux Lyonnais, pourtant amorphes, de revenir dans le match, d'abord par Dylan Cretin (53e) puis par Yanis Charcosset (57e).

Une semaine après avoir fait chuter le leader toulousain de son trône, le Lou a donc fini par se prendre les pieds dans le tapis face à Paris, ses avants conquérants et sa défense appliquée.

Muselés, les Lyonnais, pourtant la meilleure attaque du championnat avant cette rencontre (22 essais marqués, 192 points inscrits), sont tombés sur un os, à l'image de l'ancien ouvreur des All Blacks Lima Sopoaga, qui a attendu trop longtemps avant de taper une pénalité qui aurait permis au Lou de revenir à portée de fusil (66e).

Il faudra en faire plus à Montpellier, dans une semaine, pour un choc entre ambitieux aux performances en dents de scie. Le Stade français, lui, se rend à Pau, la tête haute.

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