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Boycott, démission du CEO, fin du dialogue: les ultras du Standard dévoilent leurs exigences après les incidents du weekend (photos)

Après les incidents de ce weekend lors du duel face à Charleroi, les Ultras Inferno 1996, le plus gros groupe de supporters des Rouches, ont décidé de sortir du bois. Dans un communiqué, ils ciblent la direction et demandent un boycott de Sclessin.

Les Ultras du Standard n'ont pas l'intention de rester sans rien faire. Après l'annonce par le club d'une fermeture partielle de leurs tribunes dédiées, ces fans de la première heure ont décidé de monter au créneau. Les Ultras Inferno ont ainsi dévoilé un communiqué cinglant, qui rappelle le fond de leur pensée et se compose d'une série de revendications en vue d'un retour au calme.

Ils parlent notamment d'une "humiliation totale dès la 60ème minute de jeu, offrant à notre ennemi wallon une victoire tant attendue". Avant d'enchaîner sur le bilan laborieux et de demander des départs immédiats du président Bruno Venanzi, le président, et d'Alexandre Grosjean, le CEO. "Il est temps de prendre vos responsabilités et ce pour le bien du club. Vous avez beau parler d'ADN, vous ne l'incarnez en rien (...). Vous êtes le principal problème du Standard", peut-on lire dans le communiqué.

Ils regrettent ensuite la fermeture des premiers étages des T3 et T4 de Sclessin, affirmant que le club préférait sanctionner ses fans plutôt que d'échanger. Ce qui met fin aux relations entre le club de supporters et la direction liégeoise. "Le dialogue est rompu. Nous refuserons chacune de vos réunions en petit comité afin que les explications soient publiques envers tous les supporters du Standard. Nous attendons donc une communication claire pour l'ensemble des supporters, la démission immédiate de notre pseudo directeur général M. Grosjean, un éclaircissement sur les investisseurs annoncés et que M. Venanzi passe la main pour le bien du club", écrivent les Ultras Inferno, qui proposent aussi de boycotter Sclessin jusqu'à la levée des restrictions mises en place par la direction après les incidents de dimanche.

Jusqu'ici, le club n'a pas réagi à cette lettre. 

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