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Open d'Australie: balayé par Daniel Evans, David Goffin était "complètement perdu"

David Goffin (ATP 45) était très déçu, pour ne pas dire désemparé, mardi soir à Melbourne après son élimination dès le premier tour de l'Open d'Australie contre Daniel Evans (ATP 24). Sur le court N.13, le Liégeois, 31 ans, n'a pas réussi à forger l'exploit contre le N.2 britannique, demi-finaliste au tournoi ATP 250 de Sydney la semaine dernière, et qui l'avait déjà battu à deux reprises par le passé. Pire, il s'est même incliné sèchement, 6-4, 6-3, 6-0 en 1h48 de jeu.

"Ce ne fut pas un grand match, c'est clair", a-t-il avoué. "Cela allait plus ou moins jusqu'à 4-4 (dans le premier set, ndlr), mais ce n'était pas évident avec le vent et son style de jeu. Je ne sentais pas bien mes frappes. Après la perte du premier set, c'est devenu très difficile. J'ai livré un mauvais jeu de service et ensuite, j'étais complètement perdu et je ne suis jamais parvenu à me relancer. Je doutais à chaque frappe, coup droit, revers, et je suis retombé dans mes travers de ces derniers mois. Lui ne ratait rien, il sliçait tout le temps, c'était difficile de trouver des solutions. J'ai complètement perdu le fil du match, la combativité qui va avec et je ne faisais que me battre avec mes pensées. Je ne parvenais pas à gérer mes émotions et c'était vraiment dur. À l'arrivée, c'est un match hyper décevant, mais c'est la vie. On va essayer d'analyser cela et de voir ce que l'on va faire pour la suite."

C'est la deuxième fois consécutive que David Goffin s'incline au premier tour à Melbourne, et la sixième fois d'affilée en Grand Chelem. Pourtant, dimanche, en conférence de presse, le N.1 belge avait confié avoir repris des couleurs après avoir atteint les quarts de finale à Sydney.

"C'est sûr que quand on arrive dans un tournoi du Grand Chelem, il y a beaucoup plus de pression", a-t-il poursuivi. "On est avide de bien faire, d'être bon, de regoûter à la victoire. Et puis, devoir affronter un joueur qui n'est pas facile à manœuvrer dès le premier tour, en n'étant pas tête de série, cela crée un stress. On est un peu dans l'incertitude et ce n'est pas évident. C'est vrai que contre Kudla, il y avait enfin eu un bon match, ce qui n'était plus arrivé depuis un bon moment, et cela avait fait du bien. Mais c'est sûr que c'est plus facile quand on arrive avec plein de matches dans les jambes, en pleine confiance, qu'on sait que rien ne va arriver et que l'on est prêt à tout. Là, ce n'était pas le cas. Je ne sais pas, entre le genou et la pression d'un Grand Chelem, ceci explique peut-être cela. C'est plus dur pour le moment, mais j'espère mettre fin à cette série dès le prochain."

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