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Le sport de haut niveau broie-t-il les athlètes? "Certains peuvent payer le prix"

La n°1 mondiale de tennis, Ashleigh Barty a annoncé mettre un terme à sa carrière, à seulement 25 ans. La jeune femme a expliqué être "absolument épuisée". À l’instar d’autres sportives de haut niveau comme Naomi Osaka et Simone Biles, Barty soulève le problème

Anne-Sophie Jura est une ancienne judokate. La Belge a remporté plusieurs médailles aux championnats d’Europe dans les catégories de jeunes avant de mettre fin à sa carrière à 28 ans après une défaite qui provoque un déclic chez elle.

"À un moment, on arrive à un stade où on se dit qu’on a envie d’être épanoui dans sa vie en tant que telle. Les résultats c’est bien mais être bien dans son corps et son esprit c’est aussi important pour un sportif et pour tout être humain", détaille l'ancienne judokate.

La période du Covid a bouleversé de nombreux athlètes en modifiant leur manière de s’entraîner et parfois en les privant de toutes compétitions. "Ça leur a donné des conditions d’entraînement difficiles à supporter. Ça a modifié leur environnement social et relationnel donc certains peuvent ‘payer le prix' de toutes les contraintes que le Covid a créé", explique un expert.

Championne du monde 2019 de triathlon, Alexandra Tondeur a vécu un burn-out pendant la période du Covid où elle voyait tous ses objectifs être annulés les uns après les autres. Une expérience douloureuse qui a rendu la championne "plus forte". "On sait par quoi on est passé, on sait qu’on est en train de s’en sortir et ce qu’on a mis en place pour s’en sortir. C’est ça qui est important, c’est tout le chemin pour remonter."

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