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Dégoûté par son crash, Charles Leclerc se tacle tout seul: "Avec ce niveau, je ne mérite pas de gagner le championnat"

"Une erreur de ma part": Charles Leclerc a assumé sa responsabilité après la perte de contrôle de sa Ferrari, alors qu'il menait le Grand Prix de France de F1, et "paie le prix fort" avec la victoire de son rival au championnat Max Verstappen.

"C'est juste une erreur de ma part. C'est très frustrant", a expliqué le pilote monégasque aux journalistes après son accident au 18e tour sur 53 du circuit Paul Ricard au Castellet. Parti en pole position, Leclerc est toujours 2e du championnat mais désormais relégué à 63 points du Néerlandais de Red Bull à cause de cette sortie de piste le contraignant à l'abandon. "Si je reste à ce niveau là, c'est sur que je ne mérite pas de gagner ce championnat", a-t-il même poursuivi.

"J'ai le sentiment d'être au niveau le plus élevé depuis le début de ma carrière, mais ça ne sert à rien si je fais ce genre d'erreurs", a-t-il poursuivi, très amer.  "Je vais continuer à y croire, on fera les comptes à la fin, mais si au bout du championnat il me manque une trentaine de points, je saurais que c'est de ma faute", a-t-il estimé. emblant à chaud, en communication radio, mettre en cause sa monoplace, le pilote a ensuite mis en avant son erreur de pilotage.

"Plus compliqué mais pas impossible"

Leclerc avait également fait une faute de pilotage à Imola cette année, manquant de précieux points, mais a aussi été victime des casses moteurs de sa Ferrari (Barcelone, Bakou) ou de la stratégie de la Scuderia (Monaco, Silverstone). Mattia Binotto, patron de l'écurie Ferrari, a écarté tout problème technique de la Ferrari en France, confirmant "une erreur de Charles, ce qui bien sûr peut arriver quand on sait combien c'est difficile pour les pilotes".

"On sera à Budapest la semaine prochaine pour tourner la page", a continué Binotto qui voit dans la performance pure de la Ferrari "des raisons d'être positif".
"On ira en Hongrie pas seulement pour la victoire mais pour faire 1er et 2e", ambitionne-t-il, à l'instar du pilote de 24 ans qui veut "reprendre le dessus". Sous la canicule du sud-est français, "c'était très difficile de trouver un bon équilibre pour la voiture avec cette chaleur, c'est très compliqué de rester constant", a-t-il ensuite expliqué.
Sur une piste qui atteignait les 55°C, Leclerc était "en contrôle, mais pas assez. Sinon je n'aurais pas mis la voiture dans le mur".

"Je paie le prix fort pour avoir fait une erreur en course. J'ai essayé de redémarrer ma voiture, mais ça n'a pas marché, alors qu'elle n'avait pas l'air trop abîmée", a-t-il ajouté. "Les choses sont juste plus compliquées mais (le titre) n'est pas impossible", a cependant espéré Binotto, rappelant qu'il reste "dix courses à gagner".

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