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"J'ai du feu dans les jambes": affamé, Jeremy Doku n'attend que le début de la Coupe du monde (vidéo)

En remplaçant Timothy Castagne à la 82e minute, Jérémy Doku a décroché sa onzième sélection chez les Diables Rouges, vendredi soir au Koweït contre l'Egypte. Un supersub, donc, et cela semble être son rôle dans cette Coupe du Monde.

Il y a environ dix-huit mois, Doku était l'éclaircie de la Belgique à l'Euro. Lors du quart de finale perdu 2-1 contre l'Italie, il a été le meilleur Diable sur le terrain et a laissé sa carte de visite sur la scène internationale. Mais des pépins physiques ont bloqué son élan et sa montée au jeu au Koweït correspond à sa première sélection depuis l'Euro. "Tout le monde court après une place de titulaire, mais même en tant que remplaçant, on doit être prêt à entrer au jeu, ne fût-ce que pour quelques minutes. Ce n'est pas facile de jouer avec Eden Hazard le capitaine de l'équipe, mais c'est à moi de me montrer. Je sais que j'ai encore le feu dans les jambes."

"A l'Euro de l'année dernière, j'ai déjà acquis de l'expérience. Cependant, un Euro c'est autre chose qu'un Mondial. Je n'avais pas joué pour la Belgique depuis ce match contre l'Italie. Maintenant, je me sens bien à nouveau et je suis heureux d'être ici. Ils prennent bien soin de moi et les séances d'entraînement se déroulent comme prévu. Lorsqu'on est blessé, on se pose de nombreuses questions. Pourquoi ai-je eu cette blessure? Qu'est-ce que j'aurais dû faire autrement? Comment puis-je retrouver ma forme le plus rapidement possible? Il existe des milliers de raisons pour lesquelles on se blesse. Mentalement, c'est difficile quand on ne peut pas jouer. Jouer et s'amuser sur le terrain, c'est ce qui importe."

Un Doku en forme peut perturber plus d'un adversaire: les Italiens en ont fait l'expérience l'année dernière. Cependant, il était loin d'être certain d'être sélectionné pour le Qatar. "Je sais très bien que j'ai encore le feu dans les jambes. Je suis conscient de quoi je suis capable. Contre l'Égypte, je voulais montrer que je suis prêt, que l'entraîneur peut compter sur moi. C'était le moment opportun pour tenter ma chance. L'entraîneur sait aussi ce que je peux apporter face à un bloc bas: lancer l'action et forcer. Je n'étais pas du tout sûr d'une sélection. Les dernières semaines avant l'annonce de la sélection, il y avait beaucoup de tension, beaucoup de stress. Je pensais sans cesse que je devais éviter les blessures pour être là. Ça m'a hanté l'esprit", a conclu Doku.

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