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Le département de l'arbitrage professionnel (PRD) a souhaité se fixer des objectifs ambitieux pour le futur après une saison régulière difficile. Le directeur du PRD Peter Willems a notamment reconnu quelques "grosses erreurs" récemment et a assuré vouloir les faire "disparaître", à l'occasion de la conférence de presse annuelle du PRD avant le début des playoffs.
Le nouveau directeur du département arbitrage est surtout ambitieux pour la prochaine saison. "Nous lancerons un plan positif et ambitieux, en gardant ce qui est bon et en améliorant ce qui peut l'être. À long terme, nous voulons atteindre 90 % de décisions correctes sur le terrain et 99 % après l'intervention de la VAR. Aujourd'hui, nous en sommes à 87,2 % sur le terrain et à 94,5 % après l'intervention de la VAR. Lors des derniers playoffs, 93% des décisions prises sur le terrain avaient été correctes, ce qui prouve qu'on peut s'améliorer".
Pour réduire le nombre d'erreurs, Willems a avancé quelques pistes. "Il pourrait y avoir des avancées technologiques, sur la manière dont les lignes sont tracées par exemple. Les protocoles et processus existants doivent également être mieux appliqués. Il faudra aussi examiner, à terme, si l'on souhaite travailler avec des arbitres professionnels. Entre arbitres semi-professionnels, assistants et VAR, le puzzle est aujourd'hui parfois difficile à assembler. Il faudrait enfin améliorer la communication et mieux informer les spectateurs pendant les matchs".
Le CEO de l'Union belge Piet Vandendriessche a annoncé avoir "fait de l'arbitrage une de ses priorités après une période de turbulences". Il a également défendu les arbitres. "Ce sont des professionnels qui donnent le meilleur d'eux-mêmes chaque semaine. Ils restent des personnes qui essaient de juger correctement chaque situation, mais qui malheureusement font des erreurs de temps en temps. Nous nous efforçons d'éviter ces erreurs autant que possible à l'avenir."
