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J-100 - Saive: "Ne pas ajouter de pression parce que les Jeux sont près de chez nous"

L'organisation des Jeux Olympiques de Paris est une grande chance pour l'olympisme belge. Sur le plan logistique, une des grandes différences pour les athlètes belges avant les compétitions sera, outre l'absence de longs voyages (Rio en 2016 et Tokyo 2020), la disparition du Base Camp (le camp où les sélectionnés pouvaient peaufiner leur préparation avant de rejoindre le village olympique).

Les sélectionnés belges seront répartis cette année sur cinq sites (appelés base camps) en Belgique.

Le plus important, situé à Anvers, réunira natation, tir à l'arc, badminton, basket 3X3 (sous réserve), canoë-kayak, hockey, aviron et skateboard.

Louvain-la-Neuve et son centre sportif du Blocry (et Bruxelles) seront fréquentés par l'athlétisme, le tennis et le judo. Le taekwondo se préparera à Bruxelles.

Gand accueillera la gymnastique, l'haltérophilie et le breakdance.

Courtrai sera le repère des basketteuses tant en préparation que durant la phase de groupes des JO où les rencontres se jouent à Lille. Ce n'est qu'en cas de qualification pour les quarts de finale que les Belgian Cats pourront rejoindre Paris lors de la phase par élimination directe.

Heusden-Zolder servira de lieu de préparation aux deux roues: cyclisme sur piste, cyclisme sur route (peut-être) et BMX.

Les sélectionnés dans les sports équestres, afin de perturber le moins possible leurs montures, continueront à se préparer dans leur environnement habituel.

Jean-Michel Saive, président du COIB, a précisé les défis à relever d'ici à l'ouverture le 26 juillet, liés à la proximité géographique des JO.

"Que les athlètes continuent à être dans de bonnes conditions, entre ceux qui sont qualifiés et ceux qui vont se qualifier. Avoir une belle réussite des base camps chez nous. Et il ne faudra pas mettre une pression supplémentaire aux athlètes parce que cela se passe près de chez nous."

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