Onze Belges à Zagreb, sans Casse, pour une "première indication" en vue des JO de Paris

Il s'agira du premier des trois grands évènements de l'année avec les Mondiaux à Abou Dhabi du 19 au 24 mai et les Jeux Olympiques de Paris du 27 juillet au 3 août pour le tournoi de judo. "Cet Euro est donc un peu particulier. Il n'est presque pas possible d'être performant aux trois endroits, ce sera surtout un premier indicateur. Pour Matthias, cela ne cadrait pas à son planning de préparation pour les JO", a expliqué Koen Sleeckx, directeur technique de l'aile flamande de judo à l'Agence BELGA vendredi, justifiant l'absence de Casse, vainqueur des rendez-vous du Grand Chelem de Paris et Taskhent cette saison. 

Pour les ambitions belges, Cédric Taymans, son pendant côté francophone, ne se risque pas à des pronostics. "Nous partons à Zagreb avec une grosse délégation et nous sommes bien préparés. Tous peuvent aller loin. Des médailles sont possibles, mais une malchance ou une élimination précoce peut tout remettre en question. Gabriella sera là après son opération au genou. Elle ne sera pas à 100%, mais l'objectif est de prendre des points pour le classement olympique."

La délégation belge à Zagreb sera composée de Jorre Verstraeten (-60 kg), Jarne Duyck (-81kg), Sami Chouchi (-90kg) et Toma Nikiforov (-100) chez les messieurs, Loïs Petit et Ellen Salens (-48kg), Amber Ryheul (-52kg), Mina Libeer (-57kg), Alessia Corrao (-63kg), Gabriella Willems (-70kg) et Vicky Verschaere (-78kg) chez les dames.

Koen Sleeckx mise beaucoup sur Toma Nikiforov, titré déjà en 2018 et 2021 et sur Mina Libeer, en bronze en 2022. "Un titre européen reste sympa, même si l'objectif est d'accumuler des points pour les JO."

Jorre Verstraeten en bronze en 2019, 2020 et 2022, Sami Chouchi en argent en 2018 et en bronze en 2022 ont aussi connu déjà les joies d'une médaille européenne.

L'an dernier à Montpellier cependant, la Belgique n'avait pu monter sur le podium.