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Un animateur condamné à 12 mois de prison pour détention d'images d'enfants violentés

Le tribunal correctionnel d'Eupen a rendu mercredi un jugement dans le cadre d'un dossier de moeurs. Dans ce cadre, un ex-coordinateur d'un centre d'animation pour jeunes a été condamné à douze mois de prison avec sursis probatoire total pour une durée de 5 ans. L'homme détenait environ 700 images d'enfants agressés sexuellement.

Les jeunes filles concernées avaient entre 12 et 18 ans, avait indiqué le ministère public lors de la précédente audience. L'homme avait déjà été jugé pour des faits similaires en 2003. Il y a quelques années, lorsque le centre avait été officiellement reconnu par la Communauté germanophone et que les contrats de travail avaient été modifiés, le prévenu avait fait part de la suspension du prononcé dont il avait bénéficié en 2003 à son employeur.

Alors que l'homme avait constaté que sa consommation de films pornographiques évoluait et se dirigeait à nouveau vers les enfants, il en avait parlé avec son employeur et avait alors fait un pas de côté et avait arrêté de travailler pour le centre d'animation, où il était en contact avec des enfants et des jeunes adultes.

"En 2022, je suis parvenu à sortir complètement de la consommation d'images enfants violentés", avait assuré le prévenu, qui a entrepris une thérapie.

Même si ce dernier assurait faire une différence entre le virtuel et la réalité, et ne jamais avoir eu un comportement inadéquat avec les enfants dans le cadre de son travail, le ministère public réclamait 12 mois de prison et 800 euros d'amende à son encontre. Des réquisitions suivies par le tribunal qui accorde toutefois au prévenu un sursis probatoire total, pour une durée de 5 ans. Il est également déchu de ses droits civiques pour une durée de 5 ans.

Le centre d'animation qui s'était constitué partie civile obtient 1 euro symbolique.

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