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Un mardi, un parti: pourquoi la N-VA de Bart De Wever doit encore se démarquer

Chaque semaine d'ici les élections, Martin Buxant analyse l’état de forme et les personnages-clés des différents partis. C’est au tour de la N-VA, le parti du bourgmestre d'Anvers Bart De Wever, qui voit émerger un adversaire coriace: le Vlaams Belang. 

Rares sont ceux qui l'ignorent. La Nieuwe Vlaasme Alliantie (la Nouvelle alliance flamande) ou N-VA, prône l'indépendance de la Flandre. Le fonds de commerce de ce parti, selon notre expert politique Martin Buxant, "est de dire que si la Flandre pouvait agir seule, tout fonctionnerait mieux"


Oui, mais non loin de là et de cette idée, le Vlaams Belang trône et se profile comme un adversaire redoutable pour les élections du 9 juin. "Plus flamand que la N-VA , plus radical que la N-VA", estime notre journal, "le Vlaams Belang n'a pas été abîmé par le pouvoir puisqu'il n'a jamais rien géré." Contrairement au parti de Bart De Wever, au pouvoir depuis cinq années.


Résultat? Une formation politique en "érosion constante" depuis les élections de 2019 et qui pointe désormais, selon notre Baromètre RTL Ipsos, autour des 20% d’intentions de vote -, 7 points derrière le Vlaams Belang.


Mais alors, qui continue de voter pour la N-VA? Selon les études de Cluster17, il existe un profil type de l'électeur de la Nieuwe Vlaasme Alliantie. L'électeur N-VA souhaite une politique de droite et libérale. Il se positionne contre l'assistanat de l'État, contre l'immigration et se montre "hostile envers le écologistes". "La N-VA rassemble des personnes de catégorie socio-économique élevée et plus modeste", souligne Martin Buxant. "Elle brasse très large." 

"Son défi, c'est de contrer l'ascension du Vlaams Belang et de renouer avec ceux qui attendent un discours à la Donald Trump et qui ont été déçu quand le parti a exercé le pouvoir", analyse notre spécialiste politique.  

La nouveauté de 2024? Pour la première fois, la N-VA s’est invitée en Wallonie. Elle y présente des listes où on retrouve des candidats flamands. Seul le futur suffrage montrera si cette tactique prend, mais ces listes N-VA côté wallon "ennuient le Mouvement Réformateur" de Georges-Louis Bouchez, selon Martin Buxant.


Qui sont les personnalités clés de la N-VA? Bart De Wever est l'homme de la N-VA. "Ça passe ou ça casse pour le bourgmestre d’Anvers", souligne Martin Buxant. "On ne peut pas dire qu’il ait réellement réussi à endiguer la violence et le trafic de drogue dans sa ville." Le 9 juin sera fatidique pour l'édile. Il devra prendre un rôle de Premier Ministre ou devra céder sa place à la tête du parti. Les votes parleront.

L'autre homme de la N-VA, c'est Theo Francken. Contrairement à De Wever, lui, est "plutôt enclin à collaborer avec le Vlaams Belang". Son score sera donc à suivre de près.

 

 

 

Un mardi, un parti est à revoir sur RTL Play 

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Commentaires

2 commentaires

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  • Il a l'air bien triste Bartje, à force de houspiller les francophones, plus particulièrement ces "fainéants" de wallons... (venus de la capitale respirez le bon air de la campagne picarde, je peux vous assurer que les gens d'ici sont d'excellents et courageux travailleurs). Bien sur il y a les nouveaux belges qui profitent un peu, mais ceux là existent en Flandres aussi, comme à Antwerpen ou plus récemment Ronse.

    dan mned
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  • Le petit Bart n'arrive déjà pas à gérer sa ville d'Anvers alors comment veut-il gouverner la Belgique entière?

    keykeybe greg
     Répondre