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Les chauffeurs TEC n'ont jamais eu autant de procès-verbaux qu'en 2023: comment l'expliquer ?

L'an dernier, les chauffeurs TEC n'ont jamais autant été verbalisés pour des infractions routières. Une augmentation de 34 % par rapport à 2022. Comment l'expliquer ?

Nathalie, 12 ans de service au volant d'un bus. Des centaines de milliers de kilomètres au compteur et jamais un procès-verbal dans la boîte aux lettres. Le respect du code de la route est pour elle une priorité. "Si on voit qu'on a du retard et qu'on voit qu'il y a des endroits où il y a moins de trafic, on pourrait être tenté de vouloir faire un petit coup d'accélération pour récupérer notre retard. Il vaut mieux faire attention et éviter".

Mais tous les chauffeurs TEC n'auraient pas une conduite aussi exemplaire. L'an dernier, ils ont reçu 1 022 procès-verbaux, soit 34 % de plus qu'en 2022. Une tendance qui s'explique notamment par la multiplication des radars automatiques. "Beaucoup de temps passé sur la route, parfois de la distraction aussi. Puis comme je le rappelle aussi, on dépasse de 1 km la vitesse corrigée et on est sanctionné PV par un radar automatique. Ces contrôles, automatisés, font qu'il y a eu une augmentation ces derniers mois, ces dernières années des PV", explique Stéphane Thiery, porte-parole des TEC.

"On fait attention en permanence. On est des chauffeurs professionnels et, effectivement, je respecte le code de la route le plus possible", ajoute Nathalie.

L'opérateur de transport wallon parcourt chaque année 115 millions de kilomètres, ce qui représente en moyenne un procès-verbal tous les 112 000 kilomètres. "Les procès-verbaux, principalement, prioritairement, en grande majorité, payés par les conducteurs. Dans certains cas, minimes, pris en charge par le TEC, mais avec une observation de non-PV pendant 5 ans. Sinon, le PV doit être payé". "Ça va, moi, je trouve qu'il roule pas mal"."En grande généralité, ça va, à part un ou deux cas exceptionnels, mais qui sont un peu plus bruts, on va dire. Pas en vitesse, mais en manière de conduire".

L'an dernier, les conducteurs de bus flamands ont, quant à eux, commis plus de 2 500 infractions routières, soit près du double en 4 ans, un record. Mais contrairement à la plupart des cas en Wallonie, c'est l'opérateur public qui prend en charge le paiement des amendes.

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1 commentaire

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  • L'opérateur paye les P.V. en Flandres, ce qui explique que les infractions y sont plus nombreuses. Encore une fois, on ne parle que de la vitesse, mais il y a surtout les passages" en force" aux endroits étroits, les refus de priorité et le GSM !

    roger rabbit
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