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Après la victoire de l'extrême droite aux Pays-Bas, le Vlaams Belang peut-il arriver au pouvoir en Flandre ?

Dans l'émission "C'est pas tous les jours dimanche" de ce 26 novembre, la Flandre était au cœur du débat. Alors que, ce mardi, l'extrême droite de Geert Wilders est devenue la première force chez nos voisins des Pays-Bas, le Vlaams Belang pourrait-il connaître le même succès ? Tom Van Grieken, président du VB, sera-t-il le prochain ministre-président flamand ? Si oui, notre pays pourrait-il s'en remettre ? 

L'annonce a fait l'effet d'une bombe. Ce mardi, l'extrême droite de Geert Wilders est devenue la première force aux Pays-Bas. Suite à cette annonce, un homme se réjouit : Tom Van Grieken, président du Vlaams Belang. À noter que son parti est déjà largement en tête dans les sondages en Flandre. 

Le succès du PVV aux Pays-Bas va-t-il profiter à son équivalent flamand, le Vlaams Belang ? Tandis que le PVV a fait 24 %, le VB lui compte presque 26 % d'intentions de vote selon notre grand baromètre. Assez pour le voir monter au pouvoir l'année prochaine ? Pour le politologue Pascal Delwit, la prudence est de mise : "(…) J'invite à la prudence sur les intentions de vote. L'exemple des Pays-Bas peut l'illustrer. Le PVV n'était pas annoncé au niveau où il est et pourtant, il est bien plus haut. (…) C'est clair que dans la séquence qui vient, élections fédérales/régionales en juin et élections communales/provinciales en octobre, l'hypothèse d'une participation du VB aux affaires va se poser. Pas au fédéral, mais certainement au niveau régional, communal et provincial", analyse-t-il. 

Il est également revenu sur le fait que sans la N-VA, le VB n'aurait aucune majorité. "Il faut bien sûr qu'un parti démocratique accepte de jouer le jeu. Ça a été posé très clairement comme hypothèse en 2019, (…) donc c'est présent. Si aucun n'accepte et qu'il n'y a pas de majorité absolue, le VB ne participera pas. Mais on sent bien qu'il y a une pression et qu'il y a pression dans les électorats de ces partis (…)", explique-t-il. 

Une alliance N-VA/Vlaams Belang à prévoir ? 

Présente sur le plateau, Kathleen Depoorter, députée fédérale à la N-VA, est revenue sur les intentions de son parti envers celui de Van Grieken. Une alliance est-elle possible entre les deux partis néerlandais ? 

"Je vais dire ce que dit mon président : le Vlaams Belang d'aujourd'hui, qui exclut des partis de partie de la société, ça ne passe pas pour nous. On ne va pas s'allier avec un Vlaams Belang tel qu'il est maintenant. On a dit que s'ils font le "ménage", on verra bien. (…) Il faut être clair, pour nous, le radicalisme et le racisme, ça ne marche pas. Nous sommes des nationalistes qui veulent une société inclusive. Et donc, il est très important que les Flamands sachent que, quand ils vont voter pour le Vlaams Belang, ils votent pour un Vivaldi 2. Parce qu'au niveau fédéral, ça ne marchera pas (…)", explique-t-elle.

Alors que plusieurs pays d'Europe choisissent de basculer du côté de l'extrême droite, comme l'Italie, la Pologne ou encore la Hongrie, le vieux continent se trouve dans une période très incertaine. Les prochaines élections de notre pays seront donc cruciales. 

L'émission CPTLJD est à revoir sur notre application RTL Play

 

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Commentaires

2 commentaires

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  • L'extreme droite est la réponse aux craintes des citoyens. Le laxisme de la justice, l'insécurité, les finances publiques dans le rouge....

    Romont Emmanuel
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  • Je ne vais pas répéter ce que dit R Emmanuel, mais il a raison et les Flamands sont plus extrémistes que nous, donc il ne faudra s'étonner de rien. On a trop laissé aller la politique belge vers le séparatisme, maintenant il ne reste qu'une solution pour ne pas finir en Wallonie pauvre : séparer le pays !

    roger rabbit
     Répondre