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Bruxelles, plaque tournante du trafic d’armes? "On possède un marché très florissant", affirme Nils Duquet

Comment se fait-il qu’Abdesalem Lassoued, le terroriste ayant abattu deux supporters suédois lundi dernier, ait pu se procurer si facilement des armes illicites ? "On sait qu’à Bruxelles, en partie à cause de la criminalité liée aux stupéfiants, on possède un marché des armes très florissant où il devient de plus en plus facile de se procurer des armes à feu de guerre", a affirmé Nils Duquet, directeur de l’Institut flamand pour la paix, dans le magazine C’est pas tous les jours dimanche.

Il ajoute que le trafic d’armes ne serait pas la priorité de notre gouvernement : "En Europe, la lutte contre le trafic d’armes est une priorité, mais la Belgique est connue comme une plaque tournante du trafic… C’est un peu incompréhensible".

Peut-on vraiment trouver une arme en vingt minutes, comme l’affirment certains ? "Non", a-t-il répondu, "Ce n’est pas le cas pour les armes de guerre, mais pour des pistolets, si vous avez quelques connaissances, c’est de plus en plus facile". Surprenant et peu rassurant, donc.

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