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Dernier jour de trêve à Gaza: va-t-elle être prolongée? "Israël est aussi favorable"

Ce lundi, c'est le dernier jour du cessez-le-feu de la part d'Israël en échange de la libération d'otages. Il pourrait néanmoins être prolongé. Le Hamas et Israël ouvrent tous les deux la porte à une prolongation. "Hier soir, le Hamas a fait savoir aux négociateurs qataris et égyptiens qu'ils souhaitaient prolonger la trêve de 2 à 4 jours", précise Chantal Monet, journaliste RTL info.

"Israël est aussi favorable", ajoute-t-elle. "Le Premier ministre l'a dit hier soir au téléphone à Joe Biden. Mais Benyamin Netanyahou a aussi insisté auprès du président américain en disant 'Mais après l'accord, nous retournerons à notre objectif, à savoir éliminer le Hamas et s'assurer que la bande de Gaza n'est plus une menace'", clarifie Chantal Monet.

Alors, combien de jours de cessez-le-feu le cabinet de guerre en Israël est prêt à accorder ? Combien d'otages le Hamas est prêt à libérer ? "On n'a pas encore la réponse", répond la journaliste.

La trêve pourrait aussi ne pas être prolongée "si l'une des deux parties ne respecte pas les termes de l'accord". Ce samedi, déjà, tout avait failli capoter : "Le Hamas reprochait à Israël de ne pas laisser entrer suffisamment de camions humanitaires tandis qu'Israël accusait le Hamas de ne pas avoir respecté l'accord de ne pas séparer les familles puisqu'ils ont relâché une enfant sans sa mère", rappelle Chantal Monet.

"Il y a peu de chances, en fait, que les terroristes aient envie de relâcher tous leurs otages puisque c'est leur moyen de pression et de chantage, notamment les hommes et surtout les militaires qu'ils pourraient garder pendant des mois", analyse notre journaliste. "Et puis, il se peut aussi qu'Israël, à un moment donné, se dise 'j'ai récolté assez d'informations auprès des otages libérés et je ne souhaite pas donner trop de répit au Hamas' et recommence les opérations", complète-t-elle.

Ainsi, "cesser la guerre, c'est très peu probable", conclut Chantal Monet. "Plier face au Hamas, ce serait une humiliation pour Israël. Alors peut-être un changement de stratégie, sous la pression internationale, non plus des bombardements massifs comme on l'a vu, mais des actions beaucoup plus ciblées".

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