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Victime et prévenue ont reçu durant plusieurs mois des messages harcelant et ont décidé d'aller porter plainte. Lors de l'enquête, les policiers se sont rendu compte que les adresses IP avec les messages harcelants et portant sur la vie privée de la professeure étaient toutes reliées au modem du beau-père de la prévenue.
Cette dernière, très brouillonne dans ses déclarations à la barre, n'a pu expliquer ces multiples connexions qu'elle nie avec véhémence, arguant qu'elle a elle-même reçu des messages identiques à ceux de sa professeure avec laquelle elle n'avait eu aucun conflit. Elle admet cependant qu'en raison d'un échec en anatomie, elle a dû redoubler son année.
Elle reconnait la création d'un faux profil - contenant cependant son prénom et quelques lettres de son nom - pour essayer de confondre le harceleur qu'elle pensait être sa professeure. Elle réfute par contre être à la base de la création de 14 faux profils Messenger et ne peut expliquer les conclusions techniques qui renvoient au domicile du beau-père où elle séjournait durant la période infractionnelle.
Le tribunal a décidé d'entendre le beau-père le 11 juin prochain.