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La Flandre a testé un drone capable de pulvériser des pesticides sur les champs

La Flandre a testé un drone capable de pulvériser des pesticides sur les champs. Plusieurs avantages: la diffusion des produits est mieux ciblée et le drone permet d'atteindre les endroits inaccessibles. Reportage de Mathieu Langer.

Encore inadapté pour une utilisation en grande culture, le drone pulvérisateur devrait permettre de réaliser des traitements agricoles beaucoup mieux ciblés.

Son point fort, un pilotage automatique. Il gère lui-même ses passages avec une régularité incomparable et est capable de pulvériser 5 à 6 hectares par heure, mais à très bas volume car son réservoir ne contient que dix litres de produit.

"On a fait cette recherche pour mieux atteindre les plantes malades. À l’avenir cela nous permettra d’utiliser moins de pesticides avec le même résultat on peut aussi atteindre des parcelles qui ne sont pas accessibles agricoles", explique Koen Mertens, chercheur à l’institut de recherche agronomique.

Une technologie accessible à partir de 30.000 euros, sans compter les batteries indispensables pour assurer son autonomie.

"Je ne pense pas que le drone deviendra une menace pour les agriculteurs. À l’avenir, un pilote achètera un drone et offrira ses services à tous les agriculteurs qui le réclament", estime Elwin Van Herck, pilote-instructeur de drones.

En Chine, son pays d’origine, il survole les cultures de maïs et de riz. Chez nous, ce n’est pas encore le cas. La pulvérisation par drone n’est pas autorisée par la loi.

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