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Cours de philosophie et citoyenneté - Ecolo veut profiter de l'arrêt de la Cour constitutionnelle pour étendre le dispositif

(Belga) La Cour Constitutionnelle a fait droit jeudi à un recours déposé par le Secrétariat général de l'enseignement catholique (SeGEC) contre un avantage accordé à l'enseignement officiel dans le cadre de l'introduction, il y a deux ans dans ce réseau, du nouveau cours de philosophie et citoyenneté (CPC). Ecolo, par l'intermédiaire de son député au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles Christos Doulkeridis, entend profiter de l'arrêt pour proposer d'étendre les cours de citoyenneté et de philosophie au réseau libre.

Ecolo entend profiter de cet arrêt pour relancer une initiative visant à étendre les CPC à l'enseignement libre. "Nous actons la décision de la Cour et voulons aller de l'avant", explique M. Doulkeridis. "Si le SeGEC veut l'équité, il faut l'équité totale", poursuit-il. "Ecolo a toujours été en faveur des CPC dans tous les réseaux. Nous avons déjà fait des propositions dans ce sens et nous allons en reparler avec les autres groupes du Parlement." Le SeGEC n'espérait sans doute pas une telle initiative en cas de victoire devant la plus haute juridiction du pays. La réforme attaquée devant la Cour prévoyait de réduire le nombre d'heures de morale ou de religion dispensées dans l'enseignement officiel au profit du CPC. Pour ne pas mettre l'emploi en péril, le gouvernement de la Fédération avait toutefois décidé que les professeurs de morale ou religion qui perdraient des heures en raison de la réforme pourraient malgré tout les conserver en faisant au besoin de la coordination, de la remédiation et du soutien pédagogique. Ces mesures ne pouvaient toutefois pas être sollicitées par les écoles catholiques, celles-ci ne proposant qu'un cours de religion catholique. Le SeGEC estimait cependant qu'il s'agit là d'une discrimination entre réseaux, condamnée par la Constitution. La Cour lui a donné raison jeudi. (Belga)

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