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De nombreux Belges se tournent vers des contenants en verre par soucis écologique: "c'est une obligation, c'est incontournable"

Les bouteilles en verre ont la cote. Depuis plusieurs mois, les enseignes de grande distribution observent une augmentation de leurs ventes : plus 25 % chez Colruyt, 20 % chez Delhaize et Cora. La tendance concerne principalement les eaux et les softs, encore plus marquée chez les distributeurs indépendants : une augmentation de 25 % (eau pétillante) à 40 % (eau plate) pour les bouteilles en verre. Une tendance au détriment des eaux en emballage PEt (polyéthylène téréphtalate), en baisse de 30 %.

De plus en plus de Belges se tournent donc vers les contenants en verre plutôt que ceux en plastique. Ces derniers restent toutefois majoritaires et de très loin : 95 % des bouteilles vendues le sont en plastique. Le recyclage et le fait qu'une bouteille en verre peut-être utilisée plusieurs fois (jusqu'à 25 fois selon certaines marques) semble convaincre une partie des consommateurs. 

"On se rend compte que l'urgence climatique est là"

"Si encore il y avait une récupération sur les bouteilles en plastique, ce serait intéressant", confie une cliente de supermarché. Le prix peut encore rester un argument, une bouteille en plastique coûte en moyenne 85 centimes, c'est trois fois plus pour le verre auquel il faut tout de même soustraire la consigne.

La tendance anti-plastique se retrouve aussi pour les fruits et légumes mais pas encore pour les charcuterie et fromage. Certaines enseignes choisissent de diminuer la quantité de plastique dans leurs rayons. Selon la porte-parole de Delhaize Karima Ghozzi, "c'est une obligation, c'est incontournable. On se rend compte que l'urgence climatique, elle est là. On a cette volonté, tous services et tous produits confondus d'aller vers cette neutralité au niveau du plastique"

Un constat partagé par le directeur de Cora Wolluwé René Glesner qui reconnaît une consommation excessive du plastique ces dernières années : "le marché était marqué par une consommation sans doute exagérée du plastique et donc la tendance y compris dans des départements comme les fruits et légumes est d'aller vers tout au vrac de façon à éliminer le plastique de nos magasins". 

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