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Menace terroriste: les militaires vont-ils arrêter de patrouiller dans les rues ?

Le Conseil national de sécurité se réunit ce lundi à 15h. Sur base du rapport de l’Ocam, il pourrait décider de baisser le niveau de la menace de 3 à 2. Le dispositif militaire de surveillance dans les lieux publics pourrait alors être allégé.

L'Organe de contrôle et d'analyse de la menace (Ocam) décidera ce lundi d'un éventuel abaissement du niveau de celle-ci. Ce niveau se trouve à 3 depuis les attentats de Paris en novembre 2015, ce qui correspond à une menace sérieuse. En cas d'abaissement à 2, soit un niveau moyen, une série de mesures - comme le déploiement de militaires en rue - pourraient être suspendues.

Le Conseil national de sécurité, au sein duquel siègent le gouvernement et les responsables de l'appareil sécuritaire, se réunira ce lundi après-midi. L'Ocam y présentera sa dernière analyse. Selon des sources proches de l'exécutif, un abaissement du niveau de la menace est pressenti.


Le risque d'une attaque de l'État islamique fortement réduit

Les services de sécurité et la police ont consenti d'importants efforts et le risque d'une attaque de l'État islamique, après les revers subis par l'organisation en Syrie et en Irak, s'est fortement réduit. L'Ocam pourrait décider d'abaisser le niveau général à 2 mais de le maintenir à 3 pour une série de lieux sensibles.

Une réduction du nombre de militaires en rue, ou la suppression de la mesure, pourrait également être décidée par le gouvernement, le centre de crise et les services de sécurité.

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