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Elles vont au clash: les championnes du monde refusent de revenir en équipe nationale après le scandale du baiser forcé

Les joueuses espagnoles, récentes championnes du monde lors du Mondial féminin 2023 disputé en Australie et en Nouvelle-Zélande, ont annoncé, au travers d'un communiqué de l'association des joueurs et joueuses professionnelles espagnoles, refuser de retourner en sélection tant que les dirigeants actuels seraient maintenus.

"Après tout ce qu'il s'est passé pendant la remise des médailles lors du Mondial féminin, nous souhaitons déclarer que toutes les joueuses qui ont signé ce communiqué ne retourneront pas lors d'un rassemblement de la sélection si la direction actuelle est prolongée." pouvait-on lire dans le communiqué, posté sur les réseaux sociaux. Cette décision fait suite aux déclarations tenues plus tôt dans la journée par le président de la fédération espagnole de football Luis manuel Rubiales qui avait affirmé sa volonté de rester en poste.    

"Suite aux événements survenus ce matin et à la perplexité du discours que le président la fédération espagnole de football, Luis Manuel Rubiales Bejar, a tenu, les joueuses de l'équipe nationale tiennent à exprimer leur ferme condamnation des comportements qui ont porté atteinte à la dignité de la femme." On apprend également que le baiser du président à Jennifer Hermoso, survenu lors des célébrations pour le titre de champion du monde n'était pas consenti. "Je souhaite clarifier, comme on peut le voir sur les images, que je n'ai, à aucun moment consenti au baiser qu'il m'a donné. Je ne tolère pas que l'on puisse mettre en doute ma parole." a déclaré Jennifer Hermoso, citée dans le communiqué.   Le communiqué a, en plus d'être paraphé par l'intégralité de l'équipe championne du monde, été signé par 57 autres joueuses professionnelles espagnoles.

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