Furieuse, la mère du président de la fédération espagnole s'enferme dans une église et entame une grève de la faim

Luis Rubiales risque une lourde suspension. Le président de la fédération espagnole, déjà suspendu provisoirement par la FIFA, continue de faire l'objet de discussions après son baiser forcé à la Coupe du monde féminine. Face à cette actualité compliquée, sa maman, Angeles Bejar, a décidé de passer à l'action.

Pour elle, son fils est victime d'une "chasse inhumaine et sanglante". Pour l'interrompre, elle a décidé de s'enfermer dans une église, à Motril, jusqu'à ce que cette affaire s'achève. Elle annonce que cette action sera poursuivie, jour et nuit. Elle a aussi demandé à la joueuse, Hermoso, de "dire la vérité" pour éviter que son fils ne soit poursuivi pour rien.

Rappelons que la fédération espagnole estime elle aussi que sa joueuse a menti sur le caractère non-consenti de ce bisou, qui avait eu lieu juste après la finale.

Réunion de crise en Espagne

La Fédération espagnole de Football (RFEF) se réunira à nouveau lundi lors d'une réunion d'urgence au sujet de la situation entourant son président. "La fédération va discuter de la situation dans laquelle elle se trouve" a déclaré la RFEF dans un communiqué adressé à la presse. Les médias espagnols rapportent que la fédération de football discutera également du fonctionnement quotidien sous la direction du président intérimaire Pedro Rocha.  

Luis Rubiales, 46 ans, est sous le feu des critiques depuis qu'il a embrassé sur la bouche la joueuse Jennifer Hermoso après la finale du Mondial féminin de football remportée par l'Espagne face à l'Angleterre (1-0). Le président de la fédération avait présenté ses excuses mais refusait de démissionner. Jeudi, la FIFA a ouvert une procédure disciplinaire à son encontre et deux jours plus tard, il a été suspendu 90 jours par la commission de discipline.    

Rubiales est banni de toutes activités liées au football au niveau national et international jusqu'à nouvel ordre en raison de la suspension provisoire.